Les supernovae (la mort d’une étoile dans une gigantesque explosion) disséminent à travers l’espace ce qui nous constitue, de la poussière de matière. Nous ne sommes rien et en même temps nous sommes tout. Nous sommes les étoiles qui dans un cycle perpétuel nous façonnent. Nous sommes des morceaux de ciel.

L’album Supernova est chapitré par la voix de ma grand-mère qui nous parle de son rapport à l’univers et à la mort ; elle est la métaphore d’une étoile qui s’éteint. Point central d’une constellation familiale, elle fait figure de lien avec le passé, avec l’intouchable, mais aussi avec qui je suis.

Supernova est un voyage dans l’espace de mes émotions, de mes questionnements. De la mort au désir, de la joie à la peur… Les interrogations métaphysiques côtoient la légèreté ou l’absurde, car au fond, il ne faut pas rester tout le temps sérieux.